Le meilleur système de santé mentale
La santé mentale… Depuis les premiers jeux basés sur Cthulhu, la santé mentale et la folie reviennent encore et toujours dans nos JDRs. Et depuis les années 70 il y en a eu des ratés et des…problématiques. Je pense notamment à Palladium où une des conséquences de la folie peut être de devenir…gay… Vous voyez le problème. La santé mentale, c’est très délicat d’en parler de manière juste et non validiste.
Je vais donc vous présenter mon système préféré pour la santé mentale. Pourquoi ? Parce que ce n’en est justement pas un.
Eureka Investigative Urban Fantasy
Eureka est un jeu où tout est dans le titre : un jeu pour jouer des mystères d’urban fantasy. On peut aussi bien être dans du réalisme que dans de la fantasy avec des personnages monstres (qui sont tous très bien écrits et très intéressants dans leur traitement au passage). Pour montrer le jeu, les auteurices montrent comment convertir des modules de Cthulhu au système Eureka. Et cela demande un équivalent à la santé mentale : la Composure
Composure
Composure peut se traduire de plusieurs façons: calme, maitrise de soi, impassibilité, sang froid… Ici l’idée n’est pas de mesurer la santé mentale d’une personne sur une échelle arbitraire, mais de mesurer sa résistance au stress d’une situation et sa capacité à continuer à agir. Et cette idée se retrouve dans la mécanique. Vous avez un total de 7 Composure, et au fur et à mesure des jets, vous en perdez. Mais cette jauge affecte les bonus de vos compétences. Un bonus ne peut pas être supérieur à votre Composure actuelle. Si vous êtes à 1, même si une compétence vous donne un bonus de +3, ce bonus est limité à +1, montrant ainsi à quel point la situation horrifique vous affecte. Et si vous arrivez à 0, vous ne devenez pas fou ou folle. Non, les pertes de Composure vont sur votre santé superficielle, parce que, ayant perdu possession de vos moyens, vous vous blessez dans votre confusion.
Niveaux de peur
Une autre mécanique liée à la Composure que je compte piquer pour mes parties sont les niveaux de peur. Votre personnage, il y a des choses qui lui font peur et d’autre pas, ce qui vient donner des malus ou bonus au jets de Composure. C’est également un super outil de caractérisation. Mon personnage John Armondi par exemple, est un agent d’entretien du FBI qui se fait passer pour un vrai agent. Si certaines choses l’effraient, d’autres peurs plus habituel ne le touchent pas, comme le gore, parce qu’il en a vu des choses à nettoyer. Et de temps en temps, il va sortir le petit “Je ne vois pas le problème” qui le met un peu à part des autres. Et en plus cette mécanique est une échelle, donc on peut avoir de la nuance entre les peurs et dégouts dont notre personnage souffre.
Eureka est en cours de développement, mais le jeu est entièrement écrit et en phase d’édition. Vous pouvez retrouver le livre et des modules déjà écrits sur la page de itch.io de A.N.I.M TTRPG